Jennifer Sextus

Je suis

et voici mon parcours.

Très tôt, j’ai remis en question ce qui se passait autour de moi.

J’avais du mal à faire sens du monde et les gens étaient un vrai mystère pour moi. Je constatais régulièrement un fossé entre ce qu'iels disaient et pensaient avoir communiqué, disaient vouloir et semblaient vouloir réellement, croyaient ressentir et semblaient ressentir au fond,… sans compter ce que les autres comprenaient et pensaient avoir compris, exprimaient d’une part avec les mots, d’autre part avec le corps, etc.

J’étais perdue.

Mes questionnements m'ont d'abord amenée à étudier la psychologie. Ça m'a aidée mais ça restait insuffisant. Je me suis alors tournée vers le développement personnel, la spiritualité, l’astrologie, le Design Humain, la programmation neuro-linguistique, le système nerveux, le féminisme intersectionnel, les familles en tant que systèmes (constellations familiales, transmissions à travers les générationnelles,…)

Presque malgré moi, je finis toujours par adopter une approche systémique lorsqu’une thématique m’intéresse car personne n’existe jamais seul·e. Pour moi, chaque personne est toujours à considérer dans son contexte, c’est-à-dire tout ce qui constitue l’environnement dans lequel elle évolue. Même à un niveau individuel, nous sommes multiples (c’est ce que montre l’IFS -le système familial intérieur- par exemple).

Je mets continuellement le nez dans ce qui m’en dit plus sur la complexité des êtres humains, que ce soit à un niveau individuel, de groupes ou collectif. J’aime apprendre sur la façon dont on se positionne dans notre rapport à nous-même, dont on s’intègre dans nos relations avec les autres, les sociétés et cultures dans lesquelles on évolue, et dont on questionne notre place dans l’univers.

Je constate souvent que l’influence de l’inconscient et de nos conditionnements pluriels sont au cœur de ce qui creuse le fossé en nous et autour de nous.

Si on a tant de difficultés à être aligné.e, c'est en partie parce que certaines de nos vérités ne sont pas encore remontées à notre conscience.

On manque d'espaces qui ne sont ni thérapeutiques, ni notre entourage proche pour explorer sereinement notre monde intérieur et mental avec d’autres. On a besoin d’étirer le fil de nos pensées et d’entendre notre moi profond s’exprimer dans un cadre à la fois compatissant et détaché. C’est important de pouvoir déconstruire ce qu’on a appris et qui ne nous correspond plus dans des espaces dédiés à ça, sans craindre qu’on interfère dans notre processus avec du jugement, des opinions et des conseils non sollicités.

Je me suis moi-même heurtée à cette réalité. J’ai fini par y porter une attention particulière et à m’essayer à faire mieux avec les outils que j’avais. Au fil du temps, beaucoup ont mis le doigt sur ma capacité à faire de nos conversations des espaces de présence, d’écoute et d’échange qui donnent le sentiment d’avoir été compris·e, apportent de la clarté et permettent de repartir avec des pistes de réflexion qui changent leur manière de voir les choses.

Ce que je ne savais pas à l’époque, c’est que j’étais littéralement faite pour ça.

Je l’ai appris notamment avec le Design Humain.

  • J’ai une aura qui se concentre et se capte sur les autres pour mieux comprendre comment iels fonctionnent. Je fais bouger les consciences avec ma façon de penser et j’amène les gens à réfléchir différemment en les exposant à de la nouveauté et en les faisant sortir du cadre qu’iels connaissent. J’interviens auprès de celleux qui m’invitent ou me sollicitent à les guider de cette manière.

  • J’attends de me sentir appelée pour expérimenter, observer et incarner ce qu’il y a de plus naturel chez moi.

  • C’est dans le lien et les échanges que j’ai avec les autres que je vis ma destinée. Quand je suis à l’écoute des expériences de vie que les gens partagent avec moi (porte 13.6), ça m’amène souvent à avoir des prises de conscience qui résonnent en elleux lorsque je leur en fais part. Je peux changer profondément leur vision du monde et la perspective qu’iels ont de leur vécu (canal 43-23). Je remets les choses à leur juste place en rappelant qu’on a chacun·e notre place et notre rôle à jouer dans les relations qu’on a et les environnements dans lesquels on évolue (porte 7.6). Ça les pousse souvent à se (ré)approprier leur pouvoir personnel et à accepter leurs limites.

    • Mon cerveau a besoin d’être stimulé pour intégrer de l’information,

    • Mon corps a besoin d’être un minimum stimulé dans mon environnement,

    • Je suis focalisée et concentrée sur les détails,

    • Je suis stratégique et organisée dans ma façon de concevoir, d’extraire et de délivrer de l’information

  • Je me repose sur mon instinct et ma vigilance sur l’instant t pour repérer des mensonges, des vérités, du potentiel, tout ce qu’on cherche à cacher,… Je suis sensible à ce qui est safe et à ce qui peut menacer l’intégrité des choses.

  • J’apprends et intègre mieux les choses de la vie lorsque je peux vraiment m’immerger dans tout ce qui m’intéresse, sans réserve et grâce à une variété de ressources (cours, ateliers, conversations, podcasts,...).

  • Je suis plus épanouie quand je m’autorise à être sélective avec les personnes qui m’entourent, que je choisis minutieusement ce avec quoi j’interagis et que j’honore mes cycles et mes saisons “intérieures”.

  • Je porte une attention particulière aux dynamiques relationnelles et de pouvoir qui se jouent au niveau individuel, entre plusieurs personnes et à l’échelle de la société. Je remarque ce qui est (in)juste, (dés)équilibré, qui est gagnant·e/perdant·e, qui détient le pouvoir/qui en est victime, etc.

  • Je suis là pour avoir du discernement, garder espoir et laisser la vie suivre son cours sans interférer en prenant des responsabilités qui ne sont pas les miennes. Les observations que je fais et les conseils que je donne peuvent apaiser les autres et les amener à lâcher du lest aux endroits où iels en ont le plus besoin.

D’autres choses à savoir sur moi

En bref

Je suis une femme cis (pronom elle/accords féminins), valide, noire et queer. Je suis également une féministe très sensible et  introvertie. Je fais du crochet à mes heures perdues, et j’aime écrire des poèmes au printemps. Mes autrices préférées sont Nina Bouraoui, Jeanne Benameur et Justine Lévy. J’aime me ressourcer en forêt et près de la mer.

Grande curieuse

Lorsqu’un sujet m’intéresse, il devient mon monde. On peut être sûr•e de me voir lire dessus, écouter des podcasts, rejoindre des groupes de discussion, en parler dès que j’en ai l’occasion,… et tout laisser de côté presque du jour au lendemain. Je plonge la tête dedans et m’en impègne jusqu’à ce que ça me rebute.

Fan de catch

Ça fait sourire quand j’en parle mais je suis une grande fan de catch américain. Peut-être que c’est parce qu’une de mes grands-mères adorait en regarder elle aussi et qu’il faut bien que quelqu’un perpétue la tradition ! Plus que le catch lui-même, ce que j’aime surtout c’est pouvoir prédire qui va gagner ou perdre en fonction des storylines qui sont mises en place et en apprendre plus sur l’humain derrière lae performeur·se.

Santé mentale (contenu légèrement sensible)

J’ai été plusieurs années en grande souffrance psychologique (dépression, crises d’angoisse, comportements auto-agressifs, état suicidaire). Quand j’ai décidé d’approcher ma dépression avec curiosité (et non plus comme une ennemie contre laquelle je n’avais de toute façon pas la force lutter), tout a changé pour moi. Je n’étais pas cassée ni défectueuse. Il n‘y avait rien à réparer chez moi. Ma dépression faisait sens et elle était une conséquence logique compte tenu de ce qui avait constitué ma vie jusque-là. Il était temps que je reconsidère les choses en profondeur. Faire la même chose avec l’auto-mutilation et l’état suicidaire m’a fait beaucoup apprendre sur les différents états du Moi (avant même d’en entendre parler, de faire de la thérapie et d’étudier tout ça). Ça m’a amenée à questionner la psychiatrie et la psychologie occidentales, leurs approches des maladies mentales et à reconsidérer la société dans son ensemble. Je préfère tout conceptualiser à travers une perspective plus douce, plus holistique et décoloniale.

âme créative

J’ai aussi des projets créatifs (crochet, poèmes, dessins,…) que je publie sur un site et un compte Instagram dédiés.